samedi 18 février 2012

Un soldat allemand blessé

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, un soldat allemand s’égare pendant une patrouille.
La nuit tombe… et sans lumière, il ère un bon moment avant d’apercevoir une porte qui se ferme sur la lueur d’une bougie.
Il frappe à cette porte et demande :
- Hallo, hallo ? Ezz K’il y a guelgu’un bour m’aider ?
Une voix enfantine lui répond :
- Oui, il y avions moi, le Françoué. Mais je n’étions qu’un p’tiot. Et je dois pas parler aux Boches.
- Ach ! fait l’Allemand, en souriant. Cheux gombrends pien. Mais cheux bourrait foir ton bère ?
- Mon père, il est point là. Il est parti quand ma maman est arrivée.
- Alors Abbelle deine mutter.
- Ma mère, elle est partie quand mon grand-père est arrivé.
- Ach ! Alors, dis à don grand-bère ke cheux zuis là.
- Mon grand-père, il est parti quand ma grand-mère est arrivée.
L’allemand commence à s’impatienter :
- Scheisse ! Abbelle la fieille alors !
- Mémé, elle est partie quand moi, je suis arrivé.
- Mein Gott ! Mais fous n’êtes donc chamais enzemble dans zette foutue baraque ?!
- Si, répond le gosse. A la maison… Ici, c’est les chiottes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire